lundi 13 mai 2013

La vie devant soi

Madame Rosa, une vieille juive qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l'Assistance publique ou des représailles des proxénètes). Momo, jeune musulman d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée, devenue grosse et laide et qu'il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme jusqu'à la fin de sa vie.

« Un roman très touchant qui nous décrit une histoire d'amour si particulière... entre deux personnages profondément différents... et pourtant... C'est un livre que l'on retient, qui invite à la tolérance, à lire. »

« Ce livre a une célébrité propre. Et quel livre ! Trait de génie d'un auteur qui ne l'est pas moins, La vie devant soi touche, bouleverse ; les mots cognent là où ça fait mal. On ne ressort pas indemne d'un tel livre : après l'avoir refermé, on voit autrement cette vie devant soi. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire